« À la racine de la personne. Oubli et volonté chez Pierre de Jean Olivi », Recherches de théologie et philosophie médiévales 91/1, 2024, p. 63-85. Notice d’éd. [Considère l’analyse par Pierre Olieu du phénomène de l’oubli chez les démons en montrant l’originalité de son approche, comparée aux conceptions philosophiques (Albert le Grnd, Thomas d’Aquin) et théologiques (Thomas, Bonaventure, Henri de Gand) du temps. À la différence de ses devanciers, Olieu fut le premier à considérer l’oubli en un sens strict et à l’étudier pour lui-même et non simplement comme le défaut de la mémoire. Il en a de plus montré les avantages pour les créatures intelligentes, tant les anges que les hommes. Le but de cet article est d’étudier le rôle de la volonté qui agit, avec la nature, en tant que cause aussi bien positive que négative d’oubli, ainsi que les liens entre la mémoire, l’oubli, la volonté et la personnalité. En vue de dénouer l’entremêlement des notions de mémoire et de personne, la position d’Olieu est comparée à celle de Locke].
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Jean-Pierre Rothschild (29 septembre 2024). Decaix (Véronique) [art.], Quid sit homo. Consulté le 15 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12dpj