« Der Pauper scolaris des Volpertus (1343). Ein Mainzer Klagelied über das Lehrerdasein und die Jagd nach der Pfründe », Mittellateinisches Jahrbuch 58/3, 2023, p. 399-448. Notice de QSH. Dans le Pauper scolaris, achevé en 1343, le poète Volpertus décrit le schéma typique de la vie d’un maître d’école pauvre qui s’adresse à la curie pontificale in forma pauperum dans l’espoir d’obtenir un bénéfice. Il s’inspire du Laborintus d’Évrard l’Allemand1 en suivant les traditions de la satire et de la poésie didactique. Volpertus y ajoute, semble-t-il, ses propres expériences. Il laisse entendre avoir reçu du pape Clément VI (1342-1352) une nomination à une prébende d’une église de Mayence, mais que lui, maître instruit, ne soit que quatrième sur la liste des lui semble le signe injuste d’un destin capricieux. Mise à part sa valeur poétique, cette pièce est une source psychologique importante regardant le système tardo-médiéval de la collation des bénéfices. Le poème est édité pour la première fois d’après le manuscrit unique de Mayence, Stadtbibliothek, Hs I 117 et analysé du point de vue de l’histoire littéraire.
- sur lequel voir J.-Y. Tilliette, « Le Laborintus d’Évrard l’Allemand, ou le roman familial d’un grammairien mélancolique », dans id., La saveur des mots. Esais sur l’art d’écrire au moyen âge, Genève, Droz, 2023 (« Recherches et rencontres », 39), p. 235-271 [↩]
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Jean-Pierre Rothschild (2 septembre 2024). Haye (Thomas) [art.], Quid sit homo. Consulté le 12 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12873