« Noms et armoiries : succession et héritage dans l’aristocratie portugaise à la fin du Moyen Âge », Médiévales 84, printemps 2023, p. 133-154. Notice de QSH. La transmission des noms et des armoiries dans l’aristocratie curiale portugaise à la fin du moyen âge, où ils jouent un rôle clé que discours symbolique englobant plusieurs éléments importants dans la fixation des hiérarchies parmi l’aristocratie. Le système de transmission des noms et armoiries prolonge surtout, mais pas seulement, celui des signes paternels, ce qui est cohérent avec la prédominance masculine. Néanmoins, un nombre substantiel de transmissions passe par le côté maternel ou par d’autres ascendants et forme donc une partie du système. Une division s’opère dans les parentèles : les aînés, successeurs, prolongent noms et armoiries du père, tandis que les cadets, hommes et femmes, peuvent reprendre, transmettre et faire circuler les symboles des autres ascendants tout en accentuant les rapports avec d’autres lignages de l’espace social curial. L’origine et les fonctions sociales du système sont à mettre en rapport avec l’organisation du pouvoir aristocratique, sa relation avec la Couronne et la manière dont la parenté fut un cadre de soutien à la reproduction sociale de l’aristocratie.
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Jean-Pierre Rothschild (2 septembre 2024). Aguiar (Miguel) [art.], Quid sit homo. Consulté le 12 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/1286r