« La Scolastica usa la diceria ? Un caso in tre sermoni di Bonaventura di Bagnoregio a proposito dell’invenzione dell’icona della Pietà », Micrologus 32, 2024, p. 219-230. Notice de QSH. L’examen de trois sermons en l’honneur de Marie, mère de Jésus, prêchés à Paris entre le 2 février et le 6 avril 1268 montre comment saint Bonaventure élabore l’icône de la Pietà, le corps mort de Jésus présenté par sa mère dans une solitude totale. L’image correspond à ce qu’on peut appeler un récit apocryphe, sans correspondance dans les récits néo-testamentaires de la Passion, mais aussi à l’image divine telle qu’elle se forme à la fin du XIIIe siècle. Les références à l’hymnographie anonyme (par des expressions telles que quidam dixit ou dicitur) montrent comment Bonaventure, en élaborant la figure de la Pietà, se réfère aussi à ce qu’on peut qualifier de rumeur, au temps d’une histoire salvifique dans lequel il croyait pouvoir ajouter foi à la vox populi, comme le montrent certains passages des Collationes in Hexaëmeron.
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Jean-Pierre Rothschild (2 septembre 2024). Santi (Francesco) [art.], Quid sit homo. Consulté le 12 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/1286l