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Gelly-Perbellini (Maxime) [art.],

« Rumeurs et soupçons de sorcellerie dans le royaume de France à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles) », Micrologus 32, 2024, p. 343-370. Notice de QSH. Dans la répression de la sorcellerie à la fin du moyen âge, la rumeur est un élément clef des mécanismes d’accusation tant d’un point de vue judiciaire que social. Dans le système judiciaire, il s’agit de la fama ou « renommée d’un particulier, qui joue un rôle important dans la mise en route de la machine judiciaire. Sa dimension sociale est importante aussi, servant à définir socialement une personne, son honorabilité ou son statut de criminel. On étudie ici des aspects de rumeurs de sorcellerie et de fama accusatrice trouvés dans la documentation judiciaire du royaume de France à la fin du moyen âge. On considère d’abord les formulations de la rumeur et les diverses notions qui permettent de la définir, avant une réflexion sur les fonctions et les effets de la circulation des rumeurs de sorcellerie et de la fama de ceux qui en sont l’objet, d’après des exemples tirés de lettres de rémission et du Registre criminel du Châtelet à Paris.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jean-Pierre Rothschild (2 septembre 2024). Gelly-Perbellini (Maxime) [art.], Quid sit homo. Consulté le 15 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/1286f