Ressources numériques en sciences humaines et sociales OpenEdition Nos plateformes OpenEdition Books OpenEdition Journals Hypothèses Calenda Bibliothèques OpenEdition Freemium Suivez-nous

Azzolini (Monica) [art.],

« Marvellous Natural Particulars: Testimony, Rumour, and Proof in Ulisse Aldrovandi’s Work », Micrologus 32, 2024, p. 567-591, 4 ill. hors-texte en couleurs. Notice de QSH. Étudue du rôle de l’oralité dans l’œuvre du naturaliste bolonais Ulisse Aldrovandi (1522-1605), à travers l’examen d’une série d’exemples regardant des espèces inconnues et merveilleuses telles que les dragons et les poissons exotiques. Rumeurs et descriptions d’animaux monstrueux, réels ou supposés, circulaient largement, créant un champ du possible bien plus vaste à l’Âge Moderne qu’aujourd’hui. Aldrovandi recherchait passionnément des spécimens de ces créatures dont la rareté et la difficulté à les classer en faisaient des buts tous désignés pour lui. Pour les naturalistes de l’Âge Moderne comme lui, l’ouï-dire avait une valeur heuristique, même si son statut était inférieur à celui de l’expérience directe. Il contribuait à la construction du savoir nouveau et à sa comparaison avec les sources classiques d’un côté, l’expérience de première main d’un autre côté. L’A. défend l’idée qu’une forme de confiance dans l’ouï-dire et l’information de seconde main, provenant soit d’experts soit de sources non vérifiées, contribua de façon significative à la production du savoir nouveau dans l’œuvre d’Aldrovandi et d’autres naturalistes du XVIe siècle.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jean-Pierre Rothschild (2 septembre 2024). Azzolini (Monica) [art.], Quid sit homo. Consulté le 15 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/1286d