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Taylor (Heather A.) [art.],

« Hec que sequuntur non sunt fide digna : The Censorship of Charms in Late Medieval Manuscripts », Manuscripta 66/2, 2022, p. 239-277. Notice de QSH. Étude des modalités de la censure dans des manuscrits anglais du moyen âge tardif contenant des carmina et des experimenta, pratiques que l’érudition moderne inclut souvent dans la catégorie plus large de magie médiévale. Leur réception et leur censure éventuelle dans les manuscrits renseigne sur des positions sociales, culturelles et religieuses prises par rapport à elles. L’étude de trois manuscrits illustre trois attitudes : celle de la Réforme anglaise qui associe les carmina à la superstition catholique (ms. de Londres, British Library, Sloane 2457 : textes médicaux, seulement quarante feuillets, fin du XIVe ou début du XVe s.) ; des précautions prises pour empêcher les non-savants d’accéder à certains textes (British Lib., Royal 12 B XXV : médecine, carmina, Liber aggregationis du ps.-Albert le Grand ; XIVe s.) ; une distinction inhabituelle posée par un lecteur tardif entre textes licites et illicites (British Lib., Sloane 3160, contenant des textes médicaux et des homélies, par seize mains différentes ; XVe s.).


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jean-Pierre Rothschild (2 septembre 2024). Taylor (Heather A.) [art.], Quid sit homo. Consulté le 15 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12868