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Domínguez Reboiras (Fernando), Gayà Estelrich (Jordi) [éd.],

Raimundus Lullus, Opera latina XL (76-79) Parisiis anno 1298 composita, Turnhout, Brepols, (mars) 2024, LXXXV-610 p., 1 ill. en couleurs (« Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis », 302). [Notice d’éd. Au cours de son second séjour à Paris, en 1297-1299, Raymond Lulle développa une extraordinaire activité littéraire, rédigeant seize ouvrages dont certains fort longs. Il s’attacha à nouveau à la présentation de l’Art, soit pour le résumer conformément aux nouvelles modifications qu’il y avait introduites (d’abord avec la Tabula generalis, op. 53, ROL XXVII), soit pour la présenter comme une méthode de renouveau des sciences particulières (astronomie et géométrie) ou un instrument du débat sur les erreurs condamnées par l’évêque de Paris en 1277. Les quatre œuvres ici éditées relèvent de cette activité. – La Disputatio eremitae et Raimundi (op. 76) représenté la plus proche approximation du style universitaire d’étude de la science théologique de la part de Lulle, à partir des Sentences de Pierre Lombard, mais aussi la plus radicale application de l’Art par opposition à toute discussion fondée sur l’exégèse d’auctoritates. – Dans l’Arbor philosophiae amoris (op. 77), l’application de l’Art suit l’intention du plus ancien Ars amativa boni (op. 46, ROL XXIX), révélant la connexion étroite ente l’austérité du langage de l’Art et l’exubérance du langage contemplatif, marque distinctive du mysticisme lullien. – La Consolatio Venetorum (op. 78) illustre l’approche novatrice que le projet lullien comporte envers la vie morale et politique de l’Église. – Il n’y a pas de de tradition latine manuscrite du Cantus Raimundi (op. 79)].


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Jean-Pierre Rothschild (30 juin 2024). Domínguez Reboiras (Fernando), Gayà Estelrich (Jordi) [éd.], Quid sit homo. Consulté le 12 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11wqb